Quand on entre dans le bureau d'Isabelle Ribot au laboratoire d'anthropologie de Montréal, on rencontre des étudiants... et des cadavres ! Ces dépouilles proviennent de cimetières ancestraux exhumés à cause de travaux. Une armada de spécialistes s'affaire autour des restes humains étalés sur les tables de travail pour dresser un portrait général des premiers euro-québécois. Cette spécialité, baptisée bioarchéologie pourrait permettre d'identifier les fondateurs du Québec pour retrouver et séquencer leur ADN. Balade dans le temps à travers les os et les dents des pionniers.