D’aussi loin qu’il se le rappelle, Nicolas Gill a toujours été compétitif. « Le moment où j'ai compris que le plus haut niveau, c'était les Jeux olympiques, mon but était d'y aller », dit-il. Il participera à quatre Jeux, à l’issue desquels il remportera deux médailles. Le chemin vers le succès n’a pourtant pas été des plus faciles, explique-t-il au micro d’Alexandre Despatie. Le niveau des athlètes locaux n’étant pas assez relevé, il part s’entraîner au Japon et en Europe, « aux frais de papa ». Il aura plus de soutien une fois sa première médaille remportée, à Barcelone. Mais les blessures aux genoux le ralentiront, le privant parfois d’entraînement pendant plus de six mois. Aujourd’hui entraîneur, il tente d’amener les athlètes là où ils se rêvent, c’est-à -dire sur le podium.