« En 2011, j’ai réalisé que j’étais la meilleure au Canada et qu’il y avait des Jeux olympiques l’année d’après », dit la nageuse Katerine Savard. Encore toute jeune, elle n’avait pas encore osé se voir aux Jeux de Londres, visant plutôt un cycle junior pour la mener à Rio. Mais son talent la propulse : elle est sélectionnée par l’équipe nationale sans n’être jamais passée par les juniors, explique-t-elle au micro d’Alexandre Despatie. Déçue de ses résultats olympiques, elle estime, avec le recul, qu’elle n’était pas prête mentalement à affronter l’élite mondiale. En 2016, le scénario est fort différent, mais les émotions restent à fleur de peau. En effet, Katerine Savard ne s’est pas qualifiée pour le style papillon, dont elle est reine, et devra se battre pour une médaille dans une catégorie, le crawl, qui la rend plus inquiète.