« Le sport a été la plus belle et la plus grande école de ma vie », dit Sylvie Fréchette au moment où elle revient sur sa carrière, au micro d’Alexandre Despatie. Très jeune, le désir de réussir l’a rendue très consciente et lui a appris à s’évaluer. « Si tu veux devenir meilleur, tu dois te lever le menton, regarder en avant et travailler », dit-elle. Ces apprentissages l’ont mené loin. De la piscine municipale, où elle attrape la piqûre de la nage synchronisée, jusqu’aux Jeux olympiques. De l’avant-dernière position au championnat canadien jusqu’à la médaille d’or. Du plus horrible, soit la mort de son grand-père et le suicide de son fiancé, en passant par l’erreur de la juge brésilienne, aux merveilleux, soit les contrats de télévision et l’amour du public. Entourée par les « deux femmes de sa vie », sa mère et son entraîneuse, Sylvie Fréchette explique que c’est en nageant qu’elle s’est toujours sentie vivante. Aujourd’hui, elle entraîne ses filles, encore jeunes, mais déjà sur la voie du succès.