Le livre foisonnant de Christine Baron, Contexte littéraire et émotions judicaires (Classiques Garnier, 2020), traite des dynamiques narratives à l’oeuvre dans le droit au prisme de la littérature. Ce dialogue des disciplines fait entrer dans le champ du droit des thèmes centraux : empathie, émotions, imagination, sentiments moraux…à travers les riches lectures qui parsèment ce livre. Il nous invite à décentrer notre approche dogmatique du droit au contact d’un droit « vivant » à l’oeuvre dans les prétoires que privilégie la littérature.
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Christine Baron est agrégée de lettres modernes et professeure de littérature comparée à l’Université de Poitiers (2011-), après avoir enseigné comme maître de conférences à la Sorbonne nouvelle (Paris III) de 1998 à 2010. Après une thèse de théorie littéraire sur la notion d’utopie chez Calvino, Borges, Queneau, elle s’est spécialisée en épistémocritique et dans l’étude des relations entre savoirs scientifiques, sciences humaines et littérature. Elle s’intéresse depuis 2015 au mouvement droit / littérature (France-USA). Elle est actuellement en délégation CNRS (2019-2021) à l’UMR « République des savoirs » dirigée par Sophie Roux (ENS Ulm, Paris).
Camille Kouchner, La Familia grande, seuil, 2020.
Vanessa Springora, Le Consentement, Grasset, 2020.
Marc-Olivier Fogiel, Qu’est-ce qu’elle a ma famille ?Grasset, 2018.
Flavie Flamant, La Consolation, Lattes, 2016.
SĂ©bastien Lifshitz, Petite fille : pas son genre, Arte 2020.
Günther Anders, L’Obsolescence de l’homme, traduit de l’allemand par Christophe David, Encyclopédie des nuisances/éditions IVREA, 2002, C.H. Beck Verlag, Münich, 1956.
Corine Pelluchon, Les Lumières à l’âge du vivant, Seuil, 2021.
Denis Salas
Lucien Oriol
Camille Blumberg