Dans une société dystopique de surveillance généralisée, qui passe beaucoup par le contrôle visuel, Les Furtifs font le pari que le son est un mode de dissidence, de résistance, mais aussi de création et d’émancipation. C’est ainsi que les Furtifs, qui se glissent dans les angles morts de la vision humaine, ont pour signature une vibration sonore : le frisson, dont la créatrice sonore Floriane Pochon imagine la composition. Alexandre Plank est l’auteur d’une série de podcasts, Making waves sur les radios militantes dans le monde qui permettent libre expression et émancipation. A contrario, la chercheuse Juliette Volcler explique dans ses ouvrages, que le son peut être une arme militaire ou policière (la police de Hong-Kong refait usage des canons à sons) et qu’il existe tout un art de la manipulation sonore. Alors, le son est-il source de manipulation ou d’émancipation ? Avec Juliette Volcler, Alexandre Plank, Floriane Pochon et Mathilde Serrell