En 1949, le neuropsychologue canadien Donald Hebb (1904-1985) montre que l’activation simultanée de neurones renforce leurs connexions. Ce sont elles, et pas les neurones proprement dits, qui stockent l’information, réactivable suivant les contextes, plus vite et plus fort à chaque … Continuer la lecture →
En 1949, le neuropsychologue canadien Donald Hebb (1904-1985) montre que l’activation simultanée de neurones renforce leurs connexions. Ce sont elles, et pas les neurones proprement dits, qui stockent l’information, réactivable suivant les contextes, plus vite et plus fort à chaque sollicitation. Dans les années 1950, David Hubel (1926-2013) et Torsten Wiesel (1924- ) constatent que si on coud l’œil d’un chat à sa naissance, la partie du cerveau concernée est réquisitionnée pour traiter l’information perçue par l’œil intact : le cerveau s’adapte tout seul. Au tournant du siècle, l’imagerie cérébrale (voir p. ) apporte des confirmations éclatantes chez l’humain. En 2002 Eleanor Maguire, de l’University College de Londres, souligne que chez les chauffeurs de taxi londoniens, la partie de l’hippocampe gérant la localisation spatiale s’agrandit à mesure qu’ils apprennent par cœur les quelques 25 000 rues de la capitale.
A lire
Stanislas Dehaene. Les Neurones de la lecture: Préface de Jean-Pierre Changeux
En 1949, le neuropsychologue canadien Donald Hebb (1904-1985) montre que l’activation simultanée de neurones renforce leurs connexions. Ce sont elles, et pas les neurones proprement dits, qui stockent l’information, réactivable suivant les contextes, plus vite et plus fort à chaque sollicitation. Dans les années 1950, David Hubel (1926-2013) et Torsten Wiesel (1924- ) constatent que si on coud l’œil d’un chat à sa naissance, la partie du cerveau concernée est réquisitionnée pour traiter l’information perçue par l’œil intact : le cerveau s’adapte tout seul. Au tournant du siècle, l’imagerie cérébrale (voir p. ) apporte des confirmations éclatantes chez l’humain. En 2002 Eleanor Maguire, de l’University College de Londres, souligne que chez les chauffeurs de taxi londoniens, la partie de l’hippocampe gérant la localisation spatiale s’agrandit à mesure qu’ils apprennent par cœur les quelques 25 000 rues de la capitale.
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