Revue de presse française   /     À la Une: les derniers survivants de la Shoah et le massacre du 7 octobre

Shownotes

« Je ne croyais pas revivre cela, je pensais que c'était terminé ». C'est en Une du Point, l'amertume de Marie Vaislic, 93 ans, ancienne déportée. L'hebdomadaire a décidé de donner la parole aux « survivants », « ils témoignent face au retour de la barbarie », nous dit-on. Ils ont 93 ans, 95, 100 ans... « Je pensais que c'était terminé » explique donc Marie Vaislic. Et elle ajoute aussitôt : « On ne s'attaque pas à des bébés, des femmes : les terroristes du Hamas ont fait comme les nazis. Va-t-on en finir avec l'antisémitisme, avec cette manière d'accabler les juifs de tous les maux ? » Malgré son âge, Marie Vaislic, continue de témoigner, dans les écoles, sur la déportation. Mais elle ne cache pas son pessimisme. « Aujourd'hui, on assassine un professeur parce qu'il montre une caricature de Mahomet, dit-elle... On fuit ce pays et je crois qu'on a raison, j'ai deux petits enfants qui vivent à Londres et à Washington, j'en suis très contente. »

Quitter la France pour « un havre de paix », une « atmosphère insouciante » c'est justement ce qu'ont fait, ces dernières années, Rivka, Elie ou encore Yaël... qui avaient choisi Montréal, au Canada. « Ils pensaient avoir trouvé un refuge où poser définitivement leurs valises », raconte M, le supplément du Monde. « Mais l'embrasement au Proche-Orient, après le massacre perpétré par le Hamas en Israël, a allumé des feux jusqu'au cœur du Québec ».  Il y a eu des « coups de feu contre deux écoles juives montréalaises », « des cocktails Molotov contre une synagogue et deux centres associatifs juifs ». « Mais ce sont les mots et les slogans scandés dans les rues à chaque manifestation organisée en soutien au peuple palestinien qui ont heurté le plus profondément les juifs de Montréal », précise l'hebdomadaire... Notamment les appels publics d'un imam à « l'extermination du peuple juif ». Et ce n'est pas tout. « Dans les grandes universités montréalaises », poursuit M, « intimidations, harcèlement et insultes se sont multipliés ». Certains juifs de Montréal songent de nouveau à partir. « J'ai besoin de réfléchir à un plan B », explique Rivka, « chercher un endroit perdu où ma famille et moi pourrions vivre paisiblement »....

Un homme en campagne pour les prochaines élections européennes

Cet homme, c'est Raphaël Glucksmann qui conduira la liste du Parti socialiste. « Peut-il créer la surprise ? », s'interroge l'Obs qui semble tout acquis à sa cause et pour qui Raphaël Glucksmann « reprend le flambeau de la gauche progressiste et européenne, mais aussi clairement anti-mélanchoniste. Sa percée récente dans les sondages dit bien l'attente d'un électorat qui a soif de représentativité ».  Mais Raphaël Glucksman, fils du philosophe André Glucksmann, est malmené par ses adversaires, tel François Ruffin, de La France Insoumise, qui le « dépeint en candidat des élites ».  Réponse de l'intéressé : « Je ne suis pas sorti de Sciences-Po pour aller au Forum de Davos. Je suis allé au Rwanda, en Géorgie, en Ukraine. Je ne suis l'obligé d'aucune classe sociale, ni d'aucune cause politique ». Mais même dans son camp, on lui rappelle ses origines. Un député PS juge ainsi « qu'il est trop bien né, depuis tout petit. Il est beau, intelligent, riche, il a tout. C'est un enfant gâté de la politique. Son défaut, c'est qu'il ne joue pas assez collectif ».                                                           

Crise agricole en France                                                                                                                                                

« Agriculteurs, demain le siège de Paris ? s'interroge le Journal du Dimanche, qui est allé à la rencontre d'agriculteurs "excédés" nous dit-on. Excédés, mais populaires. « On est applaudis de tous les côtés », s'étonne Florian, qui veut y croire. « Si ça bouge, je pense qu'il y a énormément de choses qui vont changer en France. C'est peut-être le moment ». La Tribune Dimanche de son côté, préfère traiter la crise sous l'angle politique, avec en Une, la photo de Gabriel Attal, dans une cour de ferme. Pour la Tribune Dimanche, c'est déjà « l'heure de vérité » pour le Premier ministre.

La princesse de Galles en Une de Paris Match

Kate est hospitalisée depuis plusieurs jours, et l'hebdomadaire ne cache pas sa préoccupation...  Parlant d'un « mal inquiétant ». « Même si Kensington a précisé qu'il ne s'agissait pas d'un cancer, l'opération de la princesse de Galles soulève des questions » nous dit Paris Match, qui publie la photo du couple princier, William et Kate, et du couple royal, Charles et Camilla tout sourire, en décembre dernier. Or le roi, vient, lui aussi, de subir une intervention chirurgicale.« Aujourd'hui, seule Camilla peut honorer ses engagements », remarque Paris Match. L'hebdomadaire ajoute, avec semble-t-il une pointe de regret, que « les tabloïds britanniques, qui seraient sans doute capables de briser le secret, n'essaient même pas de spéculer ». Un secret royal décidément bien gardé.