Revue de presse française   /     Ă€ la Une: l’actualitĂ© au Proche-Orient au cĹ“ur de l'actualitĂ©

Shownotes

L’Obs et Paris Match sont allés à la rencontre de ces Gazaouis qui ont pu trouver refuge sur le Vieux Continent. En photo et en Italie pour Match qui est allé au port de La Spezia. C’est là qu’ont débarqués 14 rescapés palestiniens, âgés de 1 à 16 ans. Des enfants « lourdement malades ou blessés ». À Gaza, ils étaient condamnés, raconte le magazine.

En France, alors que leurs proches sont toujours sous les bombes de l’armée israélienne, d’autres réfugiés racontent à l’Obs leurs vies brisées. Omar notamment, qui a quitté Gaza quelques semaines après le 7 octobre. Pourtant habitué aux guerres avec Israël, il ne s’attendait pas à ce que celle-là soit « aussi épuisante, aussi effrayante ».

Omar raconte sa chance à l’Obs. Celle d’avoir reçu un matin de novembre un appel du consulat français de Jérusalem. Il est placé sur la liste des personnes qui peuvent quitter Gaza. Une liste où ne figure en revanche aucun autre membre de sa famille. « Si on ne peut en sauver qu’un et que c’est toi, pars », lui glisse alors sa mère.

Le Figaro magazine donne la parole à Amos Gitai. Le cinéaste israélien né à Haïfa, pour qui « cela peut paraître inimaginable aujourd’hui, dit-il, mais après la guerre, il faudra aider les palestiniens à se reconstruire ». Pour lui, « une approche reposant uniquement sur la force conduira à une surenchère de la violence ». Et quand le journaliste constate que l’actualité montre que des murs s’érigent entre les peuples. Réponse du cinéaste, architecte de formation : « Le travail d’un architecte, c’est de construire des ponts, pas de les bombarder. J’ai tenté de travailler dans ce sens. »

« On a poussé l’humanité dans le vide », s’écrie Dominique Eddé dans l’Obs. La romancière libanaise plaide pour « un réveil des consciences sur la situation à Gaza, à commencer par les plus décisives : celles des Israéliens ». Elle dresse le bilan de la guerre dans le territoire de 360 km2 : 50 à 60% de bâtiments détruits, un nombre incalculable de cadavres sous les décombres. Des milliers de blessés privés d’hôpitaux, amputés sans anesthésie, parfois sur les trottoirs. Elle cite des médecins de tous les pays pour qui il ne s’agit pas d’une guerre, mais « d’un projet d’anéantissement ».

Paralysie de l’ONU

« Un gardien de la paix désarmé », constate le Figaro magazine. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres constatait lui-même en février que « le monde entre dans une ère de chaos » et appelle à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Un organe frappé de paralysie à cause de deux de ses États membres permanents, souligne le Figaro. D’un côté, les États-Unis qui opposent leur veto à toute résolution visant Israël, de l’autre, la Russie, belligérante en Ukraine, qui brandit le sien à chaque occasion.

Et l’Express note qu’un acteur régional s’impose depuis le 7 octobre : l’Iran. Une « bombe à retardement », selon le magazine qui en fait sa Une, avec l’œuvre du dessinateur iranien Kianoush Ramezani. On y voit un globe terrestre enfermé dans une cage que surplombe l’ayatollah Khamenei, regard sévère derrière sa barbe et ses lunettes, vêtu d’une grande cape noire. Dans son dos émergent d’un côté une kalachnikov, de l’autre, des missiles. L’Express propose une enquête sur « les véritables intentions du régime des mollah et sur ses fragilités ».

Les médias du groupe Bolloré à la Une de l’Obs

« Reac Info, pourquoi les médias Bolloré inquiètent », titre le magazine qui cite les têtes de gondole qui écument les médias du groupe : Pascal Praud, Laurence Ferrari, Geoffroy Lejeune ou encore Cyril Hanouna. Avec ces dizaines de vedettes présentes sur CNews, Europe 1 et C8, mais aussi dans Paris Match et le JDD, la galaxie médiatique bâtie par Vincent Bolloré est passée à l’offensive, constate l’Obs. Ses médias « fabriquent un récit réactionnaire teinté de catholicisme conservateur » avec toujours les mêmes sujets d’angoisse, constate l’Obs : « Immigration, violence, perte d’identité, déclin national. » Désormais réuni dans le même immeuble, « ce regroupement immobilier permet à Vincent Bolloré de parfaire sa stratégie industrielle en important dans l’information une formule éprouvée dans l’agroalimentaire ou des usines produisent une seule sauce tomate débitée sous des marques différentes ».

Dossier sur la forĂŞt du bassin congolais

« Le poumon du monde presque à bout de souffle », constate le magazine Marianne. Une forêt « exposée à deux menaces au moins : celle de l’accroissement démographique exponentielle et celle de la déforestation. Ce poumon vert qui s’étend sur six pays d’Afrique centrale perd chaque année la superficie d’un département français ». Le magazine pointe notamment la Chine du doigt. Pékin est accusée d’y faire de la déforestation à l’échelle industrielle.

Le Figaro magazine met un coup de projecteur sur une exposition de Nick Brandt. Dans Sink/Rise, le photographe américain a réalisé sans trucage ni montage des mises en scènes au fond de l’océan pour alerter sur la montée du niveau des mers. Mises en scène de la vie quotidienne réalisées avec des habitants des iles Fidji, menacés par la montée des eaux dans l’océan Pacifique.