Ce qu'on retient des chercheur·es, bien souvent, c’est ce qu’ils ont trouvĂ©. Or derrière l’objectivitĂ© des rĂ©sultats se trouvent des personnes qui mènent des enquĂŞtes, qui formulent des hypothèses, sur un temps long. Pour produire du savoir, il faut chercher, et ce chemin peut ĂŞtre tortueux, semĂ© d’embĂ»ches et de doutes, mais on y fait aussi de belles rencontres et des dĂ©couvertes stimulantes. Dans la sĂ©rie de l'Ă©tĂ© « En quĂŞte de savoirs », nous allons donc explorer comment la recherche est vĂ©cue par celles et ceux qui la pratiquent.Â
Dans le troisième épisode, les historiennes Esther Möller et Sonia Combe échangent autour de leurs expériences en archives dans les différents pays où elles ont mené leurs recherches, en France, en Allemagne, au Liban et en Égypte. Un problème majeur qu’elles ont rencontré est celui de l’accessibilité des archives. Comment l’accès aux sources a-t-il influencé leur recherche ? Comment faire quand les archives ne sont pas ouvertes au chercheur·es ? Elles y répondent dans une discussion mêlant méthodes de recherche et enjeux politiques.
L’ouvrage de Sonia Combe dont il est question dans l’épisode est le suivant : Sonia Combe, Archives interdites. Les peurs françaises face à l’histoire contemporaine, Paris, Albin Michel, 1994 (rééd. Archives interdites. L’histoire confisquée, Paris, La Découverte, 2001).
Layla Kiefel est doctorante associée au Centre Marc Bloch.
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