Revue de presse française   /     À la Une: la composition du nouveau gouvernement français

Shownotes

Aujourd'hui en France - Dimanche a compté les jours, « soixante-sept » précisément aprÚs la démission du gouvernement Attal, « Barnier rend enfin sa copie » et elle « demeure trÚs marquée à tribord » affirme Le Parisien.

Premier enseignement pour Le Journal du Dimanche, « un air de 'déjà-vu', avec la reconduction de sept ministres du gouvernement sortant », une équipe qui selon le JDD « ressemble furieusement à ce qu'elle aurait pu incarner en 2022 », elle qui respecte « une cohérence politique d'un macronisme davantage appuyé sur sa jambe droite ».

Sur son site internet, LibĂ©ration dĂ©crit un « attelage macronie-LR qui tire trĂšs Ă  droite », « À droite toute » martĂšle L'HumanitĂ© quand Le Monde analyse « une Ă©quipe, loin de l'union nationale promise par Emmanuel Macron ».

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La course Ă  la Maison Blanche

À un peu plus d'un mois de la prĂ©sidentielle amĂ©ricaine, L'Express Ă©grĂšne les atouts de Kamala Harris pour battre Donald Trump, « les conseils d'Obama, la popularitĂ© de son colistier, l'appui de la droite anti-Trump, celui de Taylor Swift », sans oublier son « arme secrĂšte », Ă  savoir, « elle-mĂȘme ».

« Joviale mais sérieuse, jeune », oui, « mais expérimentée » relÚve l'hebdomadaire quand dans Le Point, François Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la Recherche Stratégique, assure que la vice-présidente actuelle « n'a pas de politique étrangÚre », en tout cas « pas encore » précise-t-il, sur ce thÚme, Le Point s'interroge, les deux candidats ne sont-ils pas « bonnet blanc et blanc bonnet ? »

Autre interrogation soulevĂ©e par L'Express, « la nouvelle tentative d'assassinat est-elle une aubaine pour Donald Trump ? », peut-ĂȘtre, « à l'heure oĂč les derniers sondages le voient marquer le pas face Ă  sa rivale dĂ©mocrate ».

Le procĂšs des viols de Mazan Ă  la Une Ă©galement

Et Marianne qui se demande, « les violeurs sont-ils des hommes ordinaires ? », dans un dossier consacrĂ© Ă  l'affaire, le magazine dissĂšque le profil des 50 accusĂ©s qui comparaissent aux cĂŽtĂ©s de Dominique PĂ©licot... « ùge moyen... 47 ans... retraitĂ©s, plombiers, Ă©lectriciens, boulangers, correspondant de presse, infirmier, barman... » la liste est longue et « sorte de preuve », s'il en fallait une, souligne Marianne « que les violeurs peuvent ĂȘtre n'importe qui : nos amis, voisins, collĂšgues, amants, nos frĂšres ou nos pĂšres ». Dans « Les 50 » comme on les identifie dĂ©sormais, il y a selon l'hebdomadaire « ceux qui avouent et ceux qui nient », « des enfances violentĂ©es et des enfances heureuses », « les intĂ©grĂ©s et les dĂ©linquants », difficile de dresser un profil type du violeur, c'est plutĂŽt un « sordide portrait de groupe composĂ© de monsieur Tout-le-Monde », et c'est Ă  lire cette semaine dans Marianne.

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Le magazine l'Équipe titre ce samedi sur « Le choc Cheptegei »

Dans son Ă©dito, GĂ©raldine Catalano n’hĂ©site d’ailleurs pas Ă  Ă©tablir selon elle « un parallĂšle qui pique les yeux », « d’un cĂŽtĂ©, GisĂšle PĂ©licot, une septuagĂ©naire hĂ©roĂŻne, Ă©rigĂ©e en symbole de courage, de l’autre, Rebecca Cheptegei, une athlĂšte ougandaise dont l’assassinat au Kenya a horrifiĂ© le monde ». « On s’en doute » poursuit la rĂ©dactrice en chef, « la dĂ©ferlante MeToo a des effets contrastĂ©s selon que l’on rĂ©side dans telle ou telle partie du globe ».

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L’Équipe s’est ainsi rendu en Ouganda

LĂ  oĂč « l’indignation monte contre les violences faites aux femmes, un flĂ©au qui touche particuliĂšrement les athlĂštes dans cette rĂ©gion du monde ». À la rencontre de proches Rebecca Cheptegei, brĂ»lĂ©e vive par son compagnon, mais aussi de femmes et d’hommes venus exprimer leur colĂšre. En trois ans, trois coureuses de fond ont Ă©tĂ© la cible de fĂ©minicides. « Les athlĂštes femmes vont Ă  l’encontre de la norme sociale selon laquelle les hommes sont propriĂ©taires » lance Joan Chelimo, fondatrice d’une association crĂ©Ă©e au lendemain du meurtre d’une prometteuse coureuse de fond, « mais en 2024, les femmes sont fatiguĂ©es, il faut que les hommes les laissent ĂȘtre des femmes ». « Les hommes » renchĂ©rit-elle, « sont effrayĂ©s par le ‘girl power’ que nous reprĂ©sentons ».

L’affaire a Ă©tĂ© d’autant plus retentissante que Rebecca Cheptegei a participĂ© au marathon des Jeux de Paris cet Ă©tĂ©

« ENFIN, le monde est choquĂ© ! » s’emporte une avocate qui dĂ©nonce l’impunitĂ© en Ouganda, sur les deux derniĂšres annĂ©es, « 14 681 cas de violences domestiques ont Ă©tĂ© recensĂ©s, seules 823 condamnations ont Ă©tĂ© prononcĂ©es ! » source-t-elle, avant de lĂącher « Rebecca ne doit pas ĂȘtre morte pour rien, il faut transformer ce choc en action ».

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Et puis on vous en parlait cette semaine sur RFI, Akissi est arrivée à Paris

Et avec elle, « la haine d'une armĂ©e de trolls » raconte M, le magazine du Monde. Akissi, c'est le nom de cette hĂ©roĂŻne imaginĂ©e par la scĂ©nariste franco-ivoirienne Marguerite Abouet, elle est certes moins cĂ©lĂšbre que sa grande sƓur Aya de Yopougon mais les aventures d'Akissi ont dĂ©jĂ  connu dix tomes dans les quartiers d'Abidjan, et pour le onziĂšme, la jeune fille dĂ©barque dans la capitale française.

Un périple mis en avant cet été par Gallimard jeunesse sur sa page Facebook

Et quelle ne fut pas la surprise de l'éditeur et de l'autrice à la découverte de « centaines de commentaires racistes postés en réponse à la publication ». « Un déferlement révélateur du climat anti-immigration en France » peut-on lire dans le supplément du Monde. Mais pas de quoi décourager Marguerite Abouet qui dans ces quelques lignes rappelle un dicton transmis par sa mÚre et qu'on a également beaucoup entendu sur nos antennes en début d'année à l'occasion de la CAN : « découragement n'est pas ivoirien ».